Du Cambodge au Mexique

En l’an deux-mille-cinq de notre calendrier grégorien, Jessica et moi avons fait un mois de découvertes et de voyages au Cambodge.
Dix-huit ans après nous voici au Mexique. Nous sommes marqués par les similitudes de ces pays quasiment diamétralement opposés sur le globe. Douze heures de décalage horaire, l’un dans l’hémisphère sud, l’autre au nord.

Tout d’abord ces paysages plats du Veracruz, avec une végétation tropicale, des étendues d’eau entre lesquelles circule une route. Le fleuve suit la pente, la route suit le fleuve et les habitants vivent de part et d’autre de cette route. Des maisons, des cases fébriles, des animaux qui traversent la route, des pêcheurs et des paysants. Les êtres ici et là-bas sont plutôt petits de taille, aimables. Ici et là-bas, on charge les motos d’un maximum  de passagers,  de longs bambous ou de biens de toute sorte. Les voitures taxis existent mais nous avons traversé des villages où il y a surtout des moto-taxis pour vous transporter. De temps en temps des « vulcanizadores » dont l’enseigne est un vieux pneu accroché au mur. Souvenir d’une réparation de pneu, un soir tard sur les routes cambodgiennes.

Au Veracruz

Ce sont aussi des histoires de civilisations antiques qui ont laissé des vestiges de temples et de villes ensevellis par la jungle et récemment redécouverts et remis à la vue de tous. À Angkor comme à Palenque, les édifices des civilisations Khmer et Maya ont été abîmés par le temps et la force de la nature mais ils restent tout de même impressionnants d’ingéniosité de construction, surtout pour l’époque. Et tous les secrets n’y sont pas découverts.

On apprend à l’école que Christophe Colomb a découvert l’Amérique. Victor, notre guide du jour, réplique que c’est le dernier à avoir découvert l’Amérique. Avant lui, les Gregs, les Israélites, les Égyptiens, les Chinois, les Indous auraient laissés des traces de leurs influences successives dans les peintures, gravures et éléments architecturaux mayas.

Victor devant un temple de Palenque

Les Mayas, d’ailleurs, n’auraient pas existé en tant que tel mais auraient été une multitude d’ethnies différentes. Ce seraient les Espagnols qui en arrivant auraient demandé : « Comment vous appelez-vous? » On leur aurait répondu « Mayok » qui signifie « Je ne comprends pas ». Les espagnols les ont appelés Mayas.

Chacun écrit l’histoire qui lui convient.

Voici donc la mienne de ce jour.

Vincent

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2 réponses à Du Cambodge au Mexique

  1. Coconi sylvie dit :

    Merci pour ce partage d une partie de notre monde dont nous ignorons tout et votre constat de civilisation similaire et si lointaine laisse penseur ..

  2. mamée bateaux dit :

    coucou Vincent merci pour ce texte si expressif qui apporte ton point de vue perso sur ces pays visités.
    il est nécessaire pour nous d’apprendre de vous et de vos voyages.
    aujourd’hui encore année des 40 ans de Jess, je suis toujours aussi fière et fan de votre couple et de vos enfants.
    je vous souhaite le meilleur à tous les 4 et vous embrasse tendrement.
    mamée bateaux

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