Ils sont revenus de toutes les contrées pour sortir le cercueil de terre et festoyer! Des tipis se dressaient chaque jour avant la grande fête !
Les grands chefs padawans ont fait l’ancestral défi de Lure. Avant le départ, on sentait l’envie d’atteindre des sommets pour parler aux esprits ! Lure est un lieu de culte et pèlerinage depuis longtemps, c’était même le Lourdes des Gaulois ! C’est dire! ET quoi de mieux pour relever le défi de Lure que 4 joyeux Lurons!!
Il y a eu Marco qui a tenté de faire le coup de la panne dès le matin, comme Papillon, en allant chercher non pas des fougasses mais des croissants! Mais voilà, personne n’arrête un Marco à vélo! Il n’est pas resté longtemps à la fourmi mais c’était du concentré!
A l’arrivée, on sentait l’envie de boire une petite bière fraîche, très fraîche même car tout le monde a sorti les pulls, c’était d’un coup l’automne!
Toute la tribu était là pour les accueillir avec le pique-nique, même les fameuses groupies tressées !
Facile de rester fraîches quand on monte en voiture! Ceux qui ont relevé le défi de Lure avaient une bien tout autre allure!
Les grands esprits se sont rencontrés, ils étaient là, sur le sommet, et ils nous ont chuchoté : »Carpediem » … un vrai cercle de poètes retrouvés!
Les enfants ont mêlé leurs « douces » voix aux souffles des vents telle la chorale du sommet de Lure! Du bonheur à l’état pur, mais pour les oreilles, un peu dur!
Les repas de la semaine était animés, une vraie joyeuse pagaille pour partager les ripailles de ces retrouvailles !
Des tablées d’enfants à celles des parents, ça tchatche tout le temps!
Les soirées étaient animées par de petits moments de swing et de jeux avant l’observation des étoiles filantes et l’écoute des drôles de bruits de la nuit!
JP, de la tribu des ventres bleus, a récidivé avec ses magnifiques moules!
Les parties de moules sont toujours de merveilleux moments! Merci encore Jp!
Les journées ensoleillées ont encouragé les tribus à se promener sur les chemins de Provence,à la recherche d’un filet d’eau pour faire trempette…
et, à l’heure où même les cigales sont assommées, quand le cagnard cogne, les tribus ont pu s’apaiser en sieste collective. Des moments paisibles et simples d’amitié…
A La Fourmi, la vie coulait bien comme de l’eau de source pendant ces jolies moments de l’été indien!
Mamisa passait des après-midi très paisibles… hum…
Les grands chefs musiciens taïnos, les arawaks de tchéckie, les sioux des plaines gardoises, les arawaks de Madinina, les cheyennes des montagnes, les mohicans de Bretagne, les aztèques de Paris et d’Inde, les mapuches des plateaux calcaires de Provence! Les tribus ont passé la matinée à faire leurs peintures et leurs parures de plumes pour la grande fête!
Au début, quand tu es petit, tu es chasseur de bisous, mais après, quand tu deviens grand, tu deviens chasseur de bisons! et pour cela, il faut apprendre à monter à cheval… grâce aux écrins de Gaîa de Steeve et Elsa.
D’autres s’affairaient à construire la grande hutte centrale.
Les bêtes de la dernière grande chasse grillaient sur les braises pendant des heures, embaumant toute la Haute-Provence jusqu’au plateau de Valensole! Avec un grand champion de judoEt pendant ce temps, la fourmi accueillait tous les indiens colorés et lumineux, venus fêter l’amitié et fumer le calumet de la paix !
Il ne manquait que la jolie tribu des chevaux, ils sont restés dans les plaines du Tarn pour les moissons !
Tous les autres étaient là, parés de leurs plus belles plûmes et couleurs…
Les grands chefs ont donné le tempo, et entonné les premiers chants!
Les tambours ont commencé à lancer leurs rythmes, donnant un coup de départ aux festivités, l’ambiance montait pour ne redescendre qu’aux dernière lueurs d’étoiles…
Les enfants sont sortis du grand tipi central …
Séolane en magnifique espagnole!
Et voilà que la cérémonie du cercueil de vie commença, il fût peu à peu déterré sous les dernières lueurs du jour…
En 2010, il a été mis en terre sous les chants pour fêter l’amour
En 2016, il revît le jour à nouveau pour fêter la vie!
A l’intérieur, nous avons trouvé beaucoup de boue, de terre, et une carte aux trésor!
et de bonnes bouteilles !Avec même de quoi déboucher !
Tout plein de choses très très très, bizarres et très molles et mouillées…
Enfin, le grand méchoui commença au rythme des tambours battants.
ET la nuit fût longue… L’histoire ne racontera pas ce qu’il s’est passé dans le grand Tipi tant les chants étaient sacrés et secrets, mais ce que l’on raconte dans les tribus depuis ce jour, c’est que même les fourmis dansaient cette nuit là… comme quoi, il ne faut jamais dire à La Fontaine, je ne boirai jamais de ton eau (enfin, si ce n’était que de l’eau!)!
Les braises ont chauffé les pieds des danseurs, les boissons ont chauffé les cœurs, et les chants ont chauffé les vents! La force du Tipi a encore frappé!
C’est vrai, certaines tribus pourront dire que ce n’était rien, rien d’autres qu’un simple feu de bois,…mais il nous a réchauffé le corps et dans nos âmes, il brûle encore… à la manière d’un feu de joie… elle est à nous cette chanson!
OUi la nuit fût longue et… rude, surtout pour certains d’entre nous… mais d’ailleurs, personne n’a vu Vincent? Où est-il? On le cherche mais on ne le trouve pas. Ah… oui… j’ai trouvé! Il s’camoufle!!
Voilà l’histoire, merci de l’avoir partagé…
Merci à vous pour ces belles retrouvailles!
superbes ces retrouvailles toutes en couleurs tribales et amicales !
je vous remercie de nous avoir invités pour voir ce bonheur sans mesure dans les yeux des enfants, parents et grands parents, c’est une chance que nous offre la vie de pouvoir le vivre encore et toujours !
le rire est toujours de mise avec vous, et ça n’a pas de prix !
le cadre, vos amis et l’orga étaient parfaits merci à vous tous !
bravo pour ce parfait reportage !